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Banques nigérianes : Qui est prêt pour le grand saut des fonds propres ? CBN plus clémente envers les banques islamiques…

BANQUES NIGÉRIANES : QUI EST PRÊT POUR LE GRAND SAUT DES FONDS PROPRES ? CBN PLUS CLÉMENTE ENVERS LES BANQUES ISLAMIQUES…

 

La Banque centrale du Nigeria (CBN) a fixé de nouvelles exigences en capital pour les banques, avec des augmentations allant jusqu'à 10 fois les niveaux actuels. Une analyse des données disponibles révèle que la quasi-totalité des établissements nigérians sont loin du compte et vont devoir se lancer dans une course effrénée aux capitaux pour éviter la case fusion-acquisition. Mais tous ne sont pas logés à la même enseigne. Éclairage.

 

Un relèvement brutal et sans précédent

Le 28 mars 2024, la CBN a secoué la fourmilière bancaire en publiant ses nouvelles règles en matière de fonds propres réglementaires. Les banques disposent désormais de 2 ans pour se conformer à des seuils relevés à 500 milliards de nairas pour une licence internationale (contre 50 milliards actuellement), 200 milliards pour une licence nationale (contre 25 milliards actuellement), 50 milliards pour une licence régionale (contre 10 milliards actuellement) et 50 milliards pour une banque d'affaires (contre 15 milliards actuellement). Pour les banques islamiques le capital se lève à 20 milliards de nairas pour une licence nationale (contre 10 milliards actuellement) et 10 milliards pour une licence régionale (contre 5 milliards actuellement). Seuls le capital versé et les primes d'émission sont éligibles, à l'exclusion des bénéfices non répartis.

Les banques islamiques sont soumises à des planchers de 20 (contre 10 actuellement) et 10 (contre 05 actuellement) milliards respectivement aux niveaux national et régional.

Une douche froide pour le secteur. Car comme le montrent les données compilées par Proshare, aucune banque nigériane ne se trouve actuellement en conformité avec ces nouveaux minima si l'on s'en tient aux stricts critères de la CBN en dehors d’une part  Ecobank, Keystone bank qui enregistrent respectivement 351,51 et 296,9 milliards de nairas pour des licences nationales fixées à 200 milliards  et d’autres part Taj Bank et Lotus bank qui enregistrent 14,06 et 13,03 milliards de nairas pour des licence nationales de banques islamiques situées à 10 milliards de naira.

 

Des besoins en capital colossaux, surtout pour les poids lourds

En dehors de Jaiz Bank, Taj Bank, deux établissements islamiques de petite taille ainsi que Keystone bank et Ecobank , toutes les banques nigérianes vont devoir lever des montants substantiels de capitaux frais pour franchir la barre fixée par le régulateur. Il faudra mettre la main dans la poche.

Les besoins les plus importants concernent sans surprise les mastodontes du secteur, qui visent le statut de banque à licence internationale avec son ticket d'entrée à 500 milliards. Le bridge gap atteint ainsi 248,19 milliards de nairas pour Access Bank, 229,24 pour Zenith Bank, 248,18 milliards pour FBNH, 384,18 milliards pour UBA ou encore 361,81 milliards pour GTB.

À l'autre bout du spectre, les petites banques régionales comme Titan Trust ou Suntrust devront quand même réunir une quarantaine de milliards de nairas pour obtenir le précieux sésame. Une gageure quand on sait que leur base de capital versé actuelle se situe sous la barre des 20 milliards.

Au total, ce sont quelque 4175 milliards de nairas  de capitaux additionnels que l'industrie bancaire nigériane  devra mobiliser en deux ans contre  472,8 milliards de FCA pour les banques de l’UMOA en 3 ans. 

Visualisation des Besoins de Capitalisation des Banques en Nigéria

Analyse: IFMAG (Islamic Finance Magazine)

Des banques inégalement armées face au défi, des déficits en capital abyssaux pour la plupart

Mais tous les établissements ne partent pas avec les mêmes atouts dans cette course contre la montre. Une lecture attentive des données de Proshare est instructive : Si la CBN avait autorisé les banques à intégrer leurs bénéfices non distribués dans leurs fonds propres réglementaires, le paysage serait bien différent. Quelques banques de premier rang (6) auraient d'ores et déjà rempli les nouveaux critères. Mais avec la règle du "tout cash", le tableau est autrement plus sombre. La CBN a retenu les leçons des augmentations de capital de 2005.

Forte de ses 876 milliards de nairas de bénéfices mis en réserve, Zenith Bank aurait déjà franchi le Rubicon des 500 milliards. FirstBank aussi, d'une courte tête. Access, UBA et GTB ne seraient pas loin du compte non plus. Pour ces poids lourds, le chemin est certes escarpé mais le sommet reste accessible, pour peu qu'ils convainquent leurs actionnaires de mettre la main à la poche.

En somme, en intégrant les bénéfices non distribués au capital existant, 7 banques sur les 13 listées (Access, Zenith, FBNH, UBA, GTB, Stanbic et Ecobank) seraient en conformité avec les nouvelles exigences, affichant même des excédents confortables allant de 218.22 milliards de nairas (GTB) à 663.28 nairas (Ecobank)

 


Lire sur le même sujet: Une vague de recapitalisation bancaire déferle sur l'Afrique


 

En revanche, 6 banques (Fidelity, FCMB, Union Bank, Sterling, Wema et Unity) resteraient déficitaires malgré cet ajout, avec des écarts allant de 87 milliards NGN (Sterling Bank) à plus de 612 milliards NGN (Unity). Leur situation apparaît donc plus préoccupante.

Le cas d'Unity Bank interpelle avec des resultats négatifs de -428 milliards NGN, signe de pertes accumulées et d'une fragilité certaine.

En revanche, pour les petites banques dépourvues de matelas de bénéfices conséquent, l'équation est autrement plus compliquée. Suntrust et ses 2 milliards de réserves aura ainsi toutes les peines du monde à boucler une augmentation de capital de 40 milliards, sauf à faire entrer un nouvel investisseur de référence à son tour de table. Pour ces acteurs fragiles, le spectre d'une fusion-acquisition plane plus que jamais.

Face à l'ampleur du défi, les réactions sont contrastées. Pendant que des géants comme Access Bank et GTCO annoncent déjà des levées de fonds massives, respectivement de 1,8 milliard et 750 millions de dollars, d'autres joueurs restent plus discrets sur leurs intentions. Une certitude : les prochains mois verront les grandes manœuvres s'accélérer, entre augmentations de capital, introduction en Bourse et fusions-acquisitions.

Car pour les établissements de taille plus modeste, l'équation s'annonce périlleuse. Selon une simulation d'Ernst & Young basée sur un multiplicateur de 15 par rapport aux exigences actuelles, seules 7 banques sur 24 seraient capables de passer la barre sans apport externe. Un contexte propice à une vague de consolidation, à l'image de celle de 2005 qui avait vu le nombre de banques chuter de 89 à seulement 25.

 

Une analyse par catégorie d'établissement qui fait ressortir des situations contrastées

- Les banques commerciales à licence internationale (Access, Zenith, FBNH, UBA, GTB...) partent de plus haut mais doivent viser la barre des 500 milliards de nairas, un objectif qui nécessitera des levées de fonds massives, de l'ordre de 200 à 400 milliards.

Cette catégorie regroupe les plus grandes banques du pays comme Access Bank, Zenith Bank, FBNH, UBA ou GTB. Malgré leur taille et leur profitabilité, elles devront toutes réaliser d'importantes levées de fonds, de l'ordre de 200 à 400 milliards de nairas, pour se mettre en conformité.

Les déficits oscillent entre 85% et 100% de leurs fonds propres actuels pour les trois premiers (Access, Zenith, FBNH), et dépassent 250% pour UBA, GTB, Fidelity, FCMB et Union Bank. Au-delà de l'effort financier, ces banques devront donc convaincre les investisseurs de la pertinence de doubler leur capital.

Banque

Capital actuel (bn NGN)

Minimum requis (bn NGN)

Déficit (bn NGN)

Déficit en % du capital actuel

Access Bank

251.81

500.00

248.19

98.6%

Zenith Bank

270.76

500.00

229.24

84.7%

FBNH

251.82

500.00

248.18

98.6%

UBA

115.82

500.00

384.18

331.8%

GTB

138.19

500.00

361.81

261.9%

Fidelity

129.71

500.00

370.29

285.6%

FCMB

125.29

500.00

374.71

299.1%

Union Bank

115.82

500.00

384.18

331.8%

Sources : IFMAG. A partir des données Proshare Research

- Les banques commerciales à licence nationale sont logées à la même enseigne, avec un minimum requis de 200 milliards.

On retrouve ici des banques de taille intermédiaire comme Stanbic Holding, Sterling Bank, Ecobank, Citibank ou Standard Chartered.

Banque

Capital actuel (bn NGN)

Minimum requis (bn NGN)

Déficit (bn NGN)

Déficit en % du capital actuel

Stanbic Holding

109.26

200.00

90.74

83.1%

Sterling Bank

57.15

200.00

142.85

250.0%

Wema

15.13

200.00

184.87

1222.1%

Unity Bank

16.33

200.00

183.67

1124.5%

Ecobank

353.51

200.00

Suffisant

-

Keystone bank

296.9

200.00

Suffisant

-

Polaris Bank

50.43

200.00

149.57

296.5%

Titan Trust Bank

29.20

200.00

170.80

584.9%

CitiBank

14.44

200.00

185.56

1284.9%

Standard Chartered Bank

45.42

200.00

154.58

340.5%

Sources : IFMAG. A partir des données Proshare Research

 Les besoins en capital additionnel sont très variables, allant de 90 milliards (Stanbic) à environ 185 milliards (Unity bank, Wema, Citibank), soit 83% à 1285% de leurs fonds propres.

Certaines comme Keystone Bank ou Ecobank sont déjà en ligne avec les nouvelles exigences. Mais la plupart devront au moins doubler, voire tripler ou quadrupler leur capital (Sterling, Polaris, Titan Trust).

Le cas des banques étrangères (Citibank, Standard Chartered) et Wema interpelle avec des fonds propres oxillant entre 14 et 45 milliards de nairas au regard de leur statut. Elles devront muscler significativement leurs ressources, ce qui interroge sur leur appétence pour le marché nigérian.

Cette catégorie concentre donc les situations les plus hétérogènes, avec des banques solides mais aussi de nombreux établissements fragiles qui pourraient faire les frais d'une consolidation accélérée.

-Les banques commerciales régionales avec des seuils à 50 milliards de nairas. Mais en proportion de leur capital actuel, l'effort demeure significatif. 

Cette catégorie compte trois représentants aux profils disparates : Globus Bank (25 mds de fonds propres), Suntrust Bank (11 mds) et Providus Bank (31 mds).

Malgré un seuil d'exigence plus bas, adapté à leur taille, chacune accuse un déficit de capital d'au moins 50%, qui atteint 335% pour Suntrust. Cela soulève des questions sur leur viabilité et leur capacité à desservir efficacement leur marché.

Banque

Capital actuel (bn NGN)

Minimum requis (bn NGN)

Déficit (bn NGN)

Déficit en % du capital actuel

Globus Bank

25.06

50.00

24.94

99.5%

Suntrust Bank

11.50

50.00

38.50

334.8%

Providus Bank

31.87

50.00

18.13

56.9%

Sources : IFMAG. A partir des données Proshare Research

 

 

Les Merchant Banks (seuil de 50 milliards NGN)

Banque

Capital actuel (bn NGN)

Minimum requis (bn NGN)

Déficit (bn NGN)

Déficit en % du capital actuel

Coronation merchant bank

8.71

50.00

41.29

474.2%

FBN Quest Merchant bank

8.21

50.00

41.79

509.1%

FSDH MerchAt Bank

2.37

50.00

47.63

2009.7%

Greenwich MerchAnt bank

17.7

50.00

32.30

182.5%

Nova Merchant Bank

16

50.00

34.00

212.5%

Rand Merchant Bank

18

50.00

32.00

177.8%

Sources : IFMAG. A partir des données Proshare Research

Ces banques présentent des niveaux de capitalisation très hétérogènes, avec des déficits variant de 32 milliards (Rand Merchant Bank) à 47 milliards (FSDH MerchAt Bank).

Elles présentent des ratios de capitalisation très dégradés malgré un seuil d'exigence intermédiaire. Leurs déficits représentent entre 180% et 2000% de leurs maigres fonds propres (2 à 18 milliards). C’est le cas notamment de FSDH Merchant Bank qui doit multiplier son capital par 20 pour atteindre la cible.

 


Lire sur le même sujet: Les banques nigérianes face au défi des nouvelles exigences en capital de la CBN


 

Plus de clémence pour les banques islamiques 

Seuil de 20 milliards NGN au niveau national, 10 milliards au niveau régional.

 

Banque

Capital actuel (bn NGN)

Minimum requis (bn NGN)

Déficit (bn NGN)

Déficit en % du capital actuel

Jaiz Bank

18.62

20.00

1.38

7.4%

Taj Bank

14.06

10.00

Suffisant

-

Lotus Bank

13.03

10.00

Suffisant

-

Sources : IFMAG. A partir des données Proshare Research

Ce segment encore naissant compte trois acteurs : Jaiz Bank (18,6 mds NGN de fonds propres), TAJ Bank (14 mds) et Lotus Bank (13 mds). Leur positionnement 100% conforme à la charia leur confère une identité forte et distinctive sur le marché nigérian.

Sur le plan prudentiel, Jaiz Bank fait figure de bon élève. Avec 18,6 milliards de fonds propres, elle frôle le seuil national de 20 milliards exigé par la CBN. Sa trajectoire de croissance rapide et ses ambitions panafricaines plaident pour une capacité à combler ce léger écart.

Feu vert pour TAJ Bank et Lotus Bank. Avec un seuil d'exigence abaissé à 10 milliards pour leur licence régionale, elles 'atteignent actuellement 14 et 13 milliards de fonds propres respectivement.

Pour ces trois banques, le rehaussement du capital réglementaire ne représente pas un défi majeur. Il intervient à un stade encore précoce de leur développement, alors qu'elles s'efforcent de se faire une place dans un marché dominé par les banques conventionnelles.

Ces acteurs portent l'espoir d'une finance plus inclusive et participative dans un pays qui compte la plus grande population musulmane d'Afrique. Leur essor pourrait contribuer à ramener vers les circuits formels une épargne et des projets aujourd'hui exclus du système classique. Un enjeu crucial pour le développement économique et social du Nigeria.

 

Les banques conventionnelles avec fenêtres islamiques (Sterling Bank et Suntrust Bank): un positionnement hybride sous pression

Deux banques conventionnelles, Sterling Bank et Suntrust Bank, ont fait le pari d'ouvrir des "fenêtres" dédiées à la finance islamique, à côté de leurs activités classiques. Une stratégie visant à capter une clientèle en quête de solutions conformes à leurs convictions religieuses, sans pour autant se convertir entièrement aux préceptes de la charia.

Mais ce positionnement hybride est fragilisé par les nouvelles exigences en capital. En effet, le régulateur ne fait pas de distinction entre les activités conventionnelles et islamiques de ces banques qui seront soumises aux mêmes seuils que leurs concurrentes 100% conventionnelles.

Concrètement, Sterling Bank (licence nationale) devra porter ses fonds propres à 200 milliards de nairas, contre seulement 57 milliards aujourd'hui. Soit un déficit de 143 milliards représentant 250% de son capital actuel. Un effort colossal qui devrait mobiliser toutes ses ressources, laissant peu de marge pour développer son offre islamique.

Le constat est encore plus sévère pour Suntrust Bank (licence régionale) qui affiche à peine 11 milliards de fonds propres. La banque doit les quadrupler pour atteindre le seuil des 50 milliards. Un objectif qui semble hors de portée et fait peser un risque existentiel sur l'établissement, a fortiori sur son activité islamique marginale.

 

Mobilisation générale sur les marchés financiers

Sans surprise, les grandes banques ont été les premières à dégainer pour annoncer leurs intentions. Access vise une levée de 1,8 milliard de dollars, GTB de 750 millions. Les analystes de Proshare s'attendent à une déferlante d'opérations similaires dans les deux ans à venir.

Mais attention, avertit Fitch : augmenter le capital ne suffit pas, encore faut-il savoir l'utiliser à bon escient. Un afflux de liquidités mal maîtrisé pourrait pousser les banques à relâcher leurs critères d'octroi de crédit et in fine dégrader la qualité de leurs actifs, comme ce fut le cas après la recapitalisation de 2005.

 

Une consolidation inévitable, des risques à surveiller

Dans ce contexte, une nouvelle vague de fusions-acquisitions apparaît inéluctable, comme en 2005 où le nombre de banques était tombé de 89 à 25 après un relèvement du capital réglementaire. Les plus fragiles risquent purement et simplement de disparaître, avalées par des concurrents mieux capitalisés.

Cette consolidation à marche forcée soulève plusieurs interrogations. Va-t-elle accentuer la concentration du secteur et réduire la concurrence au détriment du crédit et de l'inclusion financière ? Les banques seront-elles tentées par une course effrénée aux prêts pour rentabiliser leurs nouveaux fonds propres, au risque de dégradation de la qualité des actifs comme on l'a vu par le passé ?

Enfin, dans un contexte économique difficile, certaines banques pourraient être tentées par des pratiques douteuses pour renflouer leurs caisses rapidement. Un risque de dérapage qu'il conviendra de garder à l'œil.

Au-delà des réactions à chaud, cette réforme pose question sur ses véritables bénéfices à moyen-long terme. Si le renforcement des fonds propres doit théoriquement permettre aux banques d'accroître leur capacité de financement de grands projets et de mieux résister aux chocs, le lien avec la croissance n'est pas automatique. Des travaux académiques suggèrent même que des exigences en capital trop élevées peuvent contraindre l'offre de crédit et renchérir son coût, pénalisant in fine l'économie réelle. 

Reste que cette refonte réglementaire, malgré les divergences qu'elle suscite sur ses modalités, semble un passage obligé pour assainir et dynamiser le secteur bancaire nigérian. À condition d'être menée de façon progressive et concertée pour ne pas déstabiliser le système. Et surtout, de s'accompagner d'un renforcement parallèle des compétences managériales et de la gouvernance, comme le souligne un vétéran de la banque d'investissement : « L’ère des banques centrées sur les seuls paiements et règlements s'estompe, mais l'intermédiation financière a de l'avenir. Consolider le capital social des banques renforcera l'un de leurs actifs les plus précieux : la confiance des clients.» 

La réforme de la CBN apparaît indispensable pour renforcer la résilience du secteur et soutenir la croissance, elle n'en comporte pas moins des risques pour les établissements les plus vulnérables. Dans ce jeu à hauts risques, seuls les plus agiles et les mieux gérés en ressortiront gagnants et échapperont à l’épuration. Les cartes sont désormais sur la table, à chacun de jouer la bonne partition.

 

 

TOURE SORY6 Revues

Sory TOURE est le directeur de publication de IFMAG. Consultant spécialiste de la finance islamique, il est aussi fondateur de Dexterity Africa.

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